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Suspendus entre ciel et champs

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Nous avons laissé Tumbaco et la famille Lara derriÚre nous afin de reprendre notre route en direction du sud. Dire aurevoir à une famille si sympa et aprÚs un mois fût une épreuve en soit

AccompagnĂ©s de Nando Padros (voir page coup de coeur dans nos amis), nous sommes dĂ©sormais trois Ă  rouler sur les routes d’Equateur. Une nouvelle parenthĂšse s’ouvre dans notre pĂ©riple; partager notre quotidien avec quelqu’un, suivre de nouvelles traces de pneus dans le sable ou simplement manger Ă  trois autour d’une table. Ainsi va la vie et comme toujours, on prend ces nouveautĂ©s avec beaucoup d’ouverture d’esprit et d’excitation. Nando est un personnage dĂ©tonnant et on se rĂ©gale de partager nos journĂ©es avec lui.

Les premiers kilomĂštres au sortir de la ville sont pĂ©nibles car aprĂšs un mois sans pĂ©daler chargĂ©s, nos respectivement 45 et 80 kilos se font sentir dans les jambes. On rajoute quelques dents derriĂšre et on prend le temps de grimper les cĂŽtes sans pousser trop fort car le corps risquerait de ne pas apprĂ©cier le “demasiado” d’effort. Rapidement l’entente dans notre mini peloton est parfaite. Chacun pĂ©dale Ă  son rythme et au sommet des difficultĂ©s, on s’attend pour rigoler ou converser avec les gens du coin. Trois vĂ©los qui sillonnent les routes et reprĂ©sentent au total prĂšs d’une demi tonne d’acier, de bagages et d’humains ne sont pas sans provoquer quelques klaxons d’encouragement.

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Notre convoi avance et on termine dans la ville de Machachi oĂč un excellent repas comble nos attentes en termes de besoins Ă©nergĂ©tiques. Le lendemain, un col est au programme 600m plus haut et bien que les jambes soient fortement sollicitĂ©es, on atteint le sommet sereinement avec la satisfaction de contempler les paysages environnants. Une descente rapide nous amĂšne Ă  l’embranchement pour Toacazo en direction du Lac Quilotoa. En effet, on quitte la panamericana et ses camions dĂ©testables pour mettre le cap sur un lac de montagne logĂ© dans le cratĂšre d’un volcan endormi. L’endroit promet d’ĂȘtre beau mais la route qui est censĂ©e nous y amener nous rĂ©serve des belles Ă©tapes bien dures
sans doute le prix pour admirer la beautĂ© de la rĂ©gion.

On passe la nuit dans dans une salle de balle oĂč nous avons eu le droit de dormir gratuitement et aprĂšs une gargantuesque portion de pĂątes aux lĂ©gumes, on s’endort, Ă©puisĂ©s par les milles mĂštres de montĂ©e accumulĂ©s. A noter encore le fabuleux volcan Cotopaxi qui nous fait de l’oeil entre les nuages de fin de journĂ©e. C’est incroyable de se dire que nous sommes allĂ©s au sommet Ă  peine quelques jours plus tĂŽt


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Au rĂ©veil, on s’habille chaudement car le froid et le brouillard on dĂ©cidĂ© de nous dĂ©moraliser. En vain, car aprĂšs un dĂ©jeuner riz et oeufs, le soleil perçe gentiment et de ses rayons, il rĂ©chauffe les pentes que nous devons gravir. La premiĂšre cĂŽte derriĂšre nous, on tombe sur un village entier en train de tondre des lamas et on ne peut s’empĂȘcher de nous arrĂȘter pour assister au spectacle. A l’aide de lassos, les hommes attrapent les bĂȘtes et aprĂšs les avoir ligotĂ©es, les femmes les pĂšlent entiĂšrement avec des simples ciseaux ! Spectacle saisissant que de voir une tranche de vie de ces indigĂšnes qui vivent encore trĂšs simplement. La laine rĂ©coltĂ©e leurs permettra de confectionner des habits magnifiques aux milles couleurs qu’ils porteront fiĂšrement ou vendront au marchĂ©.

De retour sur nos bikes, on continue notre montĂ©e en direction d’un col avant de plonger dans une verdoyante vallĂ©e qui abritent des milliers de champs de patates, blĂ© ou maĂŻs qui forment un patchwork naturel dont la beautĂ© nous aura coupĂ© le souffle plus d’une fois. Les vignes suisses sont raides mais ce n’est rien comparĂ© aux champs de papas !!!

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Les vallĂ©es se creusent abruptement et nos routes suivent ces pentes, nous offrant ainsi des montĂ©es terribles. Mais l’indicible beautĂ© des alentours nous fait complĂ©tement oublier ces durs moments pour ne laisser la place qu’à la contemplation. A peine Ă  100km de Quito, on se trouve dans une rĂ©gion rurale brute oĂč l’empreinte de la sociĂ©tĂ© moderne de consommation n’a pas rĂ©ussi Ă  marquer les gens. Les seuls signes de modernitĂ© sont des antennes pour les rares tĂ©lĂ©visions ou alors des tĂ©lĂ©phones portables dans les mains d’enfants innoncents !

Les visages sont toujours marquĂ©s. Les regards des enfants sont profonds et leur peau semble concues pour rĂ©sister aux assauts du vent toujours prĂ©sent dans cette rĂ©gion. Bien que leur vie soit aux antipodes de celle des enfants d’Europe, ils ont toujours un sourire Ă  partager avec nous et c’est encore une leçon que nous recevons de la part de ces petits hommes ! AprĂšs avoir gravi quelque lacets trĂšs raides et une portion de 3km pavĂ©s dans le genre de la trouĂ©e d’Arenberg, on arrive au village de Sigchos oĂč nous jouons la carte du maire pour trouver de quoi loger pas cher. Au final, on se retrouve dans un centre sportif avec une douche et des matelas sans rien payer
Merci monsieur le Maire !

Toujours en quĂȘte de notre lac, on arpente les routes en direction du village de Chugchilan et Ă  l’image de la veille, les paysages nous font oublier les routes caillouteuses ou les portions les plus raides. On s’ébahit Ă  chaque vallĂ©e franchie et Ă  chaque virage enchaĂźnĂ©. La journĂ©e se termine dans le jardin d’une auberge oĂč nous plantons la tente en Ă©change de prendre le repas dans l’établissement
bon deal !

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Pour les derniers 20km jusqu’au lac, la journĂ©e se dĂ©roule sous la forme d’un crescendo dans l’effort. De plus en plus raide, de plus en plus sablonneuse et de plus en plus sineuse, la route nous offre ce qu’il se fait de mieux en termes de difficultĂ©s. Parfois il nous faut pousser nos montures dans l’espoir que la suite soit meilleure, parfois il nous faut serrer les dents pour franchir quelques mĂštres paraissant impossibles ! A mi-Ă©tape, le vent s’invite Ă  la partie et la fĂȘte tourne au cauchemar. Des rafales trĂšs violentes nous mettent au sol et lorsqu’elles n’y parviennent pas, elles nous prodiguent un peeling bio grĂące au sable levĂ© en quantitĂ©. C’est DUR ! On monte de prĂšs de 1000m dans ces conditions et une fois au sommet, on exalte de joie tant nous sommes heureux d’ĂȘtre lĂ . On savoure les derniĂšres rafales avant de plonger sur le petit village qui loge au-dessus du lac et de nous offrir un cafĂ©. Rares sont les fois oĂč un cafĂ© instantanĂ© de la trop cĂ©lĂšbre marque hĂ©lvĂ©tique nous aura procurĂ© tant de plaisir ! MĂ©langĂ© Ă  quelques gaufrettes bien cheap au chocolat et on frĂŽle l’orgasme gastronomique


Le lac est, quant Ă  lui, magnifique ! Il est lovĂ© au creux du volcan et on ne peut que retenir son souffle devant un spectacle tel que celui-ci. La couleur de l’eau oscille entre le vert emeraude et le bleu du ciel qui s’y reflĂšte
magique ! Tous nos efforts sont amplement rĂ©compensĂ©s !

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On passe la nuit dans un refuge de montagne tenu par une famille locale et dont les commoditĂ©s se rĂ©sument Ă  : pas d’eau courante et pas d’électricitĂ©. En revanche, le poele Ă  bois Ă  cĂŽtĂ© du lit ou le repas constituĂ© de soupe, de riz et de poulet auront Ă©tĂ© les responsables de la nuit la meilleure depuis longtemps. On repart en pleine forme mĂȘme si le froid est bien mordant en ce frĂȘle matin du mois de juillet. La route s’abaisse enfin, nous offrant ainsi quelques pointes de vitesse mĂȘme si le vent de travers tend Ă  freiner nos ardeurs. La vallĂ©e s’élĂšve de nouveau et on recommence nos incessants cycles de montĂ©es et descentes. Au sommet de la premiĂšre montĂ©e, on rencontre deux hommes qui sont en train de travailler Ă  la construction d’une maison et avec qui Nando commence Ă  parler. Les yeux de ces deux vieux ou leurs mains ne parviennent pas Ă  cacher la duretĂ© de la vie qu’ils mĂšnent sur ces terres. Depuis plusieurs heures ou jours, ils acheminent sur leur dos quelques 900 briques depuis la route jusqu’au site de construction de la maison. Ils semblent fatiguĂ©s par tant d’efforts et au moment de charger des briques sur nos propres dos, en moins de trois pas, on comprend tout le sens de cette fatigue. Les mains souffrent par l’insistance que les briques mettent pour nous trancher la peau; le dos se courbe sous le poids du mini chateau de quatre briques et nos cuisses se gonflent lorsqu’il s’agit de descendre dans un talus bien raide. Ces gens vivent dans des conditions rudes que ni Marie ni moi ne connaissons. Finalement, on terminera de descendre toutes les briques avec eux et ce fĂ»t un moment inoubliable de notre voyage. Un de ceux que nous aimons particuliĂšrement et qui nous fait sentir combien nous avons Ă  apprendre de tous les gens que nous avons rencontrĂ©, que nous rencontrons ou que nous rencontrerons.

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La journĂ©e se poursuit et quand bien mĂȘme la route est pĂ©nible, on est loin de se plaindre 🙂

On arrive dans la ville de Pujili oĂč une crevaison met un point final Ă  la journĂ©e avant de nous trouver un coin pour dormir. Pour la derniĂšre Ă©tape avant de rallier Ambato, on retrouve la Panam et son trafic incessant de camions et engins motorisĂ©s en tous genres
.On Ă©tait si bien dans les montagnes Ă  4000m !!!

A l’heure qu’il est, nous sommes Ă  Ambato et nous offrons un repos dans un hĂŽtel trĂšs joli. L’occasion pour prendre soin de nous, de nos montures et de nos estomacs. Ne manquez pas de dĂ©couvrir notre galerie consacrĂ©e Ă  ces quelques jours suspendus entre ciel et champs.

Vous y trouverez aussi quelques images faites par Nando
Merci Nando pour ton coup d’oeil !

Si vous ĂȘtes sages
un film suivra prochainement
.peut-ĂȘtre !

Prenez soin de vous et vivez heureux ! Profitez de la vie et n’oubliez pas de sourire et de rire tous les jours !

Marie et Johann

3 Comments

  1. Merci pour les news et pour cette incroyable sélection de photos !

    Nous voilĂ  revenu dans le luxe (et la luxure) suisse, et je dois avouer, c’est quand mĂȘme pas si dĂ©sagrĂ©able une douche chaude avec du dĂ©bit Ă  chaque fois, un vraie machine Ă  cafĂ©, un bon matelas 😉

    Bien du courage pour la suite, et vivement la vidĂ©o 🙂

  2. houa quelles belles images, merci de nous faire voyager avec vous. En pensées et gros bisous à vous deux et je salue Nando.
    Maman

  3. que c’est beau…magique…

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